lundi 12 novembre 2007

Les points noirs de la loi Pecresse

La loi SAvary de 1984, confère aux universités une autonomie s'agissant de leur politique de formation, de recherche et de documentation " dans le cadre de la réglementation nationaleet dans le respect de leurs engagements contractuels", La loiadopté cet été étend cette autonomie à la gestion des moyens financier et humains. Ce qui, dans un contexte de désengagement de l'Etat, fait craindre aux étuudiants e aux enseignants une "Université à deux vitesses" :
  • les plus grosses aimanteront les gros mécènes !
  • les plus petites, devront se dépatouiller avec le bassin d'entrepreneur local !

En pratique le président est élu pour un mandat de quatre ans renouvellable une fois, contre cinq ans, non renouvellable jusqu'à présent.

Il n'est plus élu par les trois conseils de l'université, mais par le seul conseil d'administration. Ses pouvoirs son étendus.

Le conseil d'administration est ramené à 20-30 membres, dont un tiers de personnes extérieures. La représentation des enseignants, des étudiants et des personnels est réduite.

Des personnels contracuels peuvent être engagés hors statut de la fonction publique. Ceci laisse présager "une casse" du statut des enseignats chercheurs et des personnels administratifs, selon Jean Fabbri, secrétaire national du SNESup. D'utant que le président disposera d'un droit de véto sur le recrutement des personnels fonctionnaires et enseignats chercheurs.

La loi permet aux universités de faire appel à un financement de fondation privé. De même, les établissements recevront un budget global. Avec fusion des crédits alloués par l'Etat et les ressources propres de l'établissement, la part de l'Etat serait donc "moinss visible", ce qui lui permettrait de se désengager, craignent les détracteurs de la loi !

Ce rojet s'appuie sur l'idée qu'un nombre réduit de grosse universités "visibles" à l'échelle internationale, autour desquelles gravittent des établissements de formation de premier cycle, vaut mieux que de nombreuses universités moyennes, réparties sur tout le territoire.