lundi 4 juin 2007

Sécurité

Les politiques ultralibérales conduites dans notre pays produisent de l’insécurité sociale par la précarisation de l’emploi, du logement, des conditions d’existence, des discriminations, la peur du devenir (50% des français n’excluent de devenir un jour SDF).
Ce qui porte atteinte aux possibilités du vivre ensemble, par les divisions et méfiances induites.

Ø Pour lutter efficacement pour un droit de vivre en sécurité, on ne saurait faire l’économie de la lutte contre les causes de cette insécurité, chômage, vie précaire, exclusions.

Il nous faut intensifier résolument nos actions d’insertion, d’intégration, une politique pour éradiquer la ségrégation sociale et spatiale, pour plus de mixité sociale.

Elle ne peut également se substituer à la présence humaine, aux actions de prévention qu’apportent les animateurs sociaux, les adultes relais, des forces de police de proximité.

Elle ne saurait non plus se substituer à la reconquête de ces espaces fragilisés, reconquête par les institutions mais aussi par les habitants, les adultes et les parents.

Ø Il est donc indispensable de développer notre effort pour consolider le nombre d’éducateurs, de travailleurs sociaux, d’adultes relais, de policiers de proximité, pour soutenir les initiatives d’associations locales.

, (voir page 31 du programme de MGB).

Sur la VIDEOSURVEILLANCE

Le recours à la vidéosurveillance est fondamentalement un constat d’échec collectif : le constat d’échec de nos politiques publiques de lutte contre l’insécurité, la délinquance, et la violence.

Echec d’autant plus alarmant que l’insécurité frappe en priorité les habitants des quartiers socialement les plus fragilisés.

Plus généralement, le développement d’une société vidéosurveillée introduit pour tous un débat autour de deux droits fondamentaux indissociables :

Ø le droit à la sécurité publique et le droit aux libertés individuelles, tout en rappelant que la sécurité est l’une des conditions nécessaires à l’exercice des libertés individuelles.

Nous sommes à l’origine de l’adoption d’une charte et de la création du Comité d’Ethique, qui structurent le respect des individualités. On a aussi insisté pour que la présence humaine demeure. Reste à obtenir une étude d’évaluation sur l’utilité pour les habitants de cette vidéosurveillance. Sans elle, nous serons amenés à revoir notre position. Il y a un coût énorme.

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